12 juillet 2006

EELS,mieux que le coup de tête de Zidane


Si certains artistes se noient sous le flot d’un orchestre symphonique, maître E et sa rocailleuse voix en vont à l’essentiel et se contentent de 4 aides externes.
Eels en string, ou comment rendre ses titres souvent caverneux encore plus inquiétants. Car ici l'utilisation des cordes en écho à la musique du groupe donne une dimension digne du noir de la pochette. Si les instruments accompagnent en donnant de la perspective et un certain recul aux titres ("Bus Stop Boxer" ou "The Only Thing I Care About"), elle donne parfois un air noble inattendu à d'autres ("It's a Motherfucker"; "If You See Nathalie" ou "Suicide Life"). A l'opposé, certains titres nous foutent la chair de poule, tel le final de "Flyswatter" ou la version de "Novocaine for the Soul", nous indiquant que Monsieur E n'est malgré tout pas si net que ça dans sa tête.
Délicieux

Extraits dans la radioblog